Monday, May 17, 2010

Hémoptysie





Dépistage des Cancers génitaux

1- INTERET DU DEPISTAGE :

   Permet de découvrir les cancers à des stades précoces, ou des lésions précancéreuses se qui facilite la prise en charge, le traitement et amélioré le pronostic vital.

2- DEPISTAGE DU CANCER DU COL :

A.    EXAMEN GYNECOLOGIQUE :

Qui doit être systématique, le spéculum permet :
    --De voir l’état du col, noter des rougeurs.
    --De voir le volume du col.
    --De voir une déformation du col.
    --De voir une ulcération du col.

B.    FROTTIS CERVICO-VAGINAL :

Se fait à toute femme active sexuellement ; technique : la veille pas de rapports sexuels, et pas de toilette vaginale.
Le prélèvement se fait à l’aide d’une spatule à trois niveaux : exo col, endo col, et au culs de sacs postérieurs vaginaux.
La réponse va se faire selon la classification de « PAPINICOLAOU » :
    --FCV classe I : pas de cellules anormales (parfait).
    --FCV classe II : quelques cellules inflammatoires (FCV normal).
--FCV classe III : existence de cellules suspecte (traitement local pendant 15jours puis général, puis 15jours après refaire le FCV).
         --FCV classe IV : existence de quelques cellules cancéreuses.
    --FCV classe V : cellules cancéreuses +++.

C.    BIOPSIE DU COL:

Dirigée par la colposcopie au niveau des zones les plus suspectes pour savoir si c’est un cancer in situe ou invasif.
Le cancer in situe : guérison dans 100% des cas, mais traitement lourd, on peut faire une cônisation, ou une amputation du col si non hystérectomie.

DEPSTAIGE DU CANCER DE L’ENDOMETRE:

-Apparaît dans 80% des cas après la ménopause.
-L’age moyen est de 60ans.
-Son dépistage de masse est impossible, mais un dépistage individuel chez les femmes à risques est préconisé et conseillé mais les résultats restent décevants.
-Les femmes à risques sont :
-Celles qui ont présenté une pathologie ovarienne entraînant une hyper oestrogénie (ovaire poly kystique).
-Polype de l’endomètre.
    -Celles qui ont eu un traitement par oestrogènes ou prise de pilules séquentielles.
-Antécédents familiaux de cancer de l’endomètre.
-Obésité, diabète, HTA…
-Celles qui ont une ménopause tardive et qui ont pris un traitement oestrogénique de la ménopause.
    -Les moyens de dépistages sont :

A.    LES PRELEVEMENTS ENDOMETRIAUX :

Par cytologie (aspiration des cellules) ou par brassage, mais les résultats sont décevants par les faux négatifs qui sont nombreux parce que le cancer de l’endomètre dé squame très peu.

B.    ECHOGRAPHIE :

Les résultats ne sont pas spécifiques.

C.    TEST PROGESTATIF CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE :

Vont entraîner une hémorragie de privation = possibilité d’hyperplasie ou le cancer in situe è curetage biopsique mais peu fiable.

DEPISTAGE DU CANCER DU SEIN

    --Son dépistage ne se discute plus.
    --Il justifie toutes les compagnes de masse entre 50 et 70ans.
--Le dépistage est individuel comportant l’auto palpation des seins, la palpation par le médecin traitant.
--Le dépistage est commun : dépistage radiologique par la mammographie à raison d’une radiographie tout les 2ans pour dépister les cancers occultes qui bénéficient d’une meilleur prise en charge et d’un excellent pronostic vital.
--Les populations à risque sont :
        -La multi geste.
        -Première grossesse tardive > 40ans.
        -Puberté précoce et ménopause tardive.
        -Stérilité par anovulation, pas d’allaitement.
        -Obésité.
        -Mastopathies bénignes.
      -Antécédents familiaux de cancer du sein.
        -Existence d’un autre cancer.

DEPISTAGE DU CANCER DE L’OVAIRE :

    --Il est très grave et de plus en plus fréquent 10/100000 femmes.
    --Sa fréquence augmente avec l’age.
--Sa gravité justifie un effort de dépistage mais malheureusement il n’existe pas encore de techniques qui soit financièrement acceptable et scientifiquement démontrable.
--Les femmes à risques :
    -Kyste de l’ovaire.
    -Cancer de l’ovaire (antécédents familiaux).
--Les moyens de dépistage sont :

A.    EXAMEN CLINIQUE :

Toute tumeur annexielle découverte soit avant la puberté, pendant l’activité génitale ou après la ménopause doit être considéré comme anormale et doit être opérée.

B.    L’ECHOGRAPHIE :

Met en évidence l’existence de la tumeur.

C.    DOSAGE DES MARQUEURS TUMORAUX :

CH125 mais il ne sont pas spécifiques des tumeurs de l’ovaire, ils sont souvent utilisés dans la surveillance après découverte de tumeurs ovariennes.

DEPISTAGE DU CANCER DE LA VULVE ET DU VAGIN :

    Examen clinique devant toute érosion du vagin et de la vulve ensuite frottis cervico-vaginal ou biopsie.